Raniculture
Raniculture : une place à prendre en Normandie côté écloserie comme engraissement
Il se consommerait en France environ 800 t de grenouilles par an. Une centaine est prélevée dans le milieu naturel en Franche-Comté, cinq autres tonnes proviennent d’élevages français. Tout le reste est importé, principalement de Turquie. « Il y a donc des places à prendre », challenge Agnès Joly, gérante de la société Aquaprimeur. Au départ de son écloserie basée à Blainville-sur-Orne (près de Caen - 14), elle a expédié l’an dernier 60 000 grenouillettes en engraissement. Elle plaide pour une montée en puissance au niveau régional de la raniculture.
Il se consommerait en France environ 800 t de grenouilles par an. Une centaine est prélevée dans le milieu naturel en Franche-Comté, cinq autres tonnes proviennent d’élevages français. Tout le reste est importé, principalement de Turquie. « Il y a donc des places à prendre », challenge Agnès Joly, gérante de la société Aquaprimeur. Au départ de son écloserie basée à Blainville-sur-Orne (près de Caen - 14), elle a expédié l’an dernier 60 000 grenouillettes en engraissement. Elle plaide pour une montée en puissance au niveau régional de la raniculture.
La raniculture (l’élevage de la grenouille) en France se décompte sur les doigts d’une main, fut-elle amputée d’un de ses éléments. On en dénombre 4 selon la Cran (Chambre régionale d’agriculture de Normandie). Et pourtant, elle offre une opportunité de diversification qui pourrait intéresser éleveurs ou pisciculteurs en quête d’originalité et de complément de revenu.
Une filière où tout, ou presque, reste à inventer, mais pour laquelle la Région s’est positionnée dans les starting-blocks du développement.