ECOPHYTO
Réduire très sensiblement l’utilisation des produits phytosanitaires : un véritable DEPHY en cultures légumières …
ECOPHYTO
Dans le cadre du plan ECOPHYTO, la filière légumière a souhaité engager un réseau de fermes pour contribuer au transfert de systèmes et de techniques économes en produits phytopharmaceutiques, à la production de références permettant d'évaluer leur faisabilité et leurs performances techniques, économiques, environnementales et sociales et jouer un rôle de démonstration, de formation et d'information, le tout sur la base de solutions “prêtes à l’emploi”. Aussi, 11 exploitations légumières ont accepté de composer le réseau de fermes normand spécifique aux cultures légumières et de relever le DEPHY.


Le Plan ECOPHYTO a pour objectif de réduire très sensiblement l’usage des produits phytopharmaceutiques en France. L’atteinte de cet objectif requiert une évolution des pratiques culturales et techniques de production, et ceci quelque soit la filière végétale. Pour les productions légumières, la réflexion nationale engagée en 2006, avec la constitution du Groupement d’Intérêt Scientifique PICLég ®, a déterminé les évolutions des pratiques culturales à suivre afin “d’apporter réponse” à la réduction souhaitée de l’usage des produits phytopharmaceutiques. Au travers de la redéfinition des systèmes de conduite culturale et sans s’interdire le possible recours aux produits phytopharmaceutiques, il s’agit là de mettre au point des itinéraires de production basés sur le concept de production intégrée. La maîtrise du risque lié aux bioagresseurs doit reposer sur l’association combinée et performante de plusieurs méthodes. La tolérance variétale, la lutte prophylactique, les scénarios de rupture, les techniques alternatives, la protection physique, la biodiversité fonctionnelle … doivent ainsi devenir des références “pivot”. L’emploi des produits phytopharmaceutiques ne doit se faire qu’en dernier recours et sur des bases de recours maîtrisé et durable (dose réduite, traitement localisé, molécules à profil TOX/ECOTOX favorable …). A ce jour, de nombreux travaux de recherche multidisciplinaires sont en cours et doivent aboutir à la mise au point d’itinéraires de production intégrée. Pour ce faire, la filière légumière de Basse-Normandie s’implique fortement dans la démarche de recherche nationale pour la mise au point de ces nouveaux itinéraires de production. Elle s’investit également, au niveau local, avec la conduite de programmes d’expérimentation propres à la station régionale de la filière (SILEBAN). Les enjeux fixés à ce plein investissement visent à poursuivre les engagements du passé sur les bases du Développement Durable tout en intégrant les objectifs du Plan ECOPHYTO mais aussi les objectifs de pérennisation des productions légumières régionales. Forte de cette volonté et de son expérience acquise dans la mise en œuvre de mesures et démarches collectives (Programme “Qualité”, Mesures Agri Environnementales Val de Saire, CTE Val de Saire et Côte Ouest, les MAET légumes), ayant favorisé l’engagement volontaire des exploitations sur la voie du Développement Durable, et ceci dès les années 90 jusqu’à ce jour, la filière légumière souhaite apporter sa contribution à la démarche engagée de réduction d’usage des produits phytopharmaceutiques liée au plan Ecophyto via la constitution d’un réseau de fermes DEPHY initiée en 2010 (axe 2 du plan ECOPHYTO ).
Le réseau de fermes légumières DEPHY
L’axe 2 du Plan ECOPHYTO vise à aider au développement de systèmes économes en produits phytopharmaceutiques en agriculture. Aussi, il prévoit notamment la constitution de réseaux d’acquisition de références, de démonstration et d’expérimentation de systèmes de culture économes en produits phytopharmaceutiques. Ces réseaux visent à favoriser le transfert de systèmes et de techniques économes en produits phytopharmaceutiques, à produire des références permettant d'évaluer leur faisabilité et leurs performances techniques, économiques, environnementales et sociales et de jouer un rôle de démonstration, de formation et d'information.C’est ainsi une action majeure du plan Ecophyto au sein de laquelle s’inscrit le réseau de fermes spécifiques aux cultures légumières et engagé dans la démarche par la filière légumière. Avec la volonté et la pleine motivation des exploitations légumières engagées, a ainsi été constitué un réseau de fermes regroupant 11 exploitations légumières situées sur le Val de Saire (5 exploitations), la Côte Ouest (3 exploitations) et le Mont Saint Michel (3 exploitations). La répartition du réseau de fermes se veut représentative de la localisation et de la spécificité des 3 zones légumières de Basse-Normandie ainsi que de leurs prévalences culturales. Le réseau de fermes se veut privilégiant la notion de transfert/ démonstration de solutions “prêtes à l’emploi” afin de pouvoir en apprécier l’accessibilité et la faisabilité d’emploi en vue de la vulgarisation et de la généralisation au plus grand nombre. Il souhaite également que soit pris en compte la notion de prise de risque en cas d’un défaut de maîtrise des solutions proposées et de pertes de cultures qui engageraient fortement l’exploitation.Les cultures cibles retenues par le réseau de fermes sont le poireau, la carotte, les salades, les choux mais seront aussi le navet, le persil, le céleri, les pommes de terre… sans oublier les céréales à paille (blé et orge) ou le maïs. Sous l’égide des solutions “prêtes à l’emploi”, seront apprécier des potentiels de réduction des produits phytopharmaceutiques via la rotation, les inter cultures assainissantes, le désherbage mécanique, la prévalence variétale, l’emploi d’agents de bio contrôle, le raisonnement des décisions d’interventions via le panel d’outils d’aide à la décision, à ce jour, employable, la réduction des doses par les traitements localisés et/ou les techniques de pulvérisation, le choix de solutions à profil TOX/ECOTOX favorables… le tout afin de définir des systèmes de cultures économes et performants.Afin d’assurer la portée à connaissance des avancées du réseau au plus grand nombre d’exploitation de légumes de la filière, seront proposées, à compter de cet hiver et ceci tout au long de la conduite des projets individuels d’exploitation, des points d’étape du réseau de fermes au travers de la diffusion d’articles et de l’organisation de journées de démonstration ou de visites “bout de champ”.A ce jour, le réseau de fermes s’inscrit donc la démarche nationale comptant plus de 180 réseaux et prés de 2 000 exploitations engagées. Il fait également parti des 11 réseaux normands engagés depuis 2009.Campagne 2011/2012 : un travail sur le désherbage mécanique réalisés chez les exploitations du réseau de fermes cultures légumières
Le réseau de fermes légumières DEPHY
L’axe 2 du Plan ECOPHYTO vise à aider au développement de systèmes économes en produits phytopharmaceutiques en agriculture. Aussi, il prévoit notamment la constitution de réseaux d’acquisition de références, de démonstration et d’expérimentation de systèmes de culture économes en produits phytopharmaceutiques. Ces réseaux visent à favoriser le transfert de systèmes et de techniques économes en produits phytopharmaceutiques, à produire des références permettant d'évaluer leur faisabilité et leurs performances techniques, économiques, environnementales et sociales et de jouer un rôle de démonstration, de formation et d'information.C’est ainsi une action majeure du plan Ecophyto au sein de laquelle s’inscrit le réseau de fermes spécifiques aux cultures légumières et engagé dans la démarche par la filière légumière. Avec la volonté et la pleine motivation des exploitations légumières engagées, a ainsi été constitué un réseau de fermes regroupant 11 exploitations légumières situées sur le Val de Saire (5 exploitations), la Côte Ouest (3 exploitations) et le Mont Saint Michel (3 exploitations). La répartition du réseau de fermes se veut représentative de la localisation et de la spécificité des 3 zones légumières de Basse-Normandie ainsi que de leurs prévalences culturales. Le réseau de fermes se veut privilégiant la notion de transfert/ démonstration de solutions “prêtes à l’emploi” afin de pouvoir en apprécier l’accessibilité et la faisabilité d’emploi en vue de la vulgarisation et de la généralisation au plus grand nombre. Il souhaite également que soit pris en compte la notion de prise de risque en cas d’un défaut de maîtrise des solutions proposées et de pertes de cultures qui engageraient fortement l’exploitation.Les cultures cibles retenues par le réseau de fermes sont le poireau, la carotte, les salades, les choux mais seront aussi le navet, le persil, le céleri, les pommes de terre… sans oublier les céréales à paille (blé et orge) ou le maïs. Sous l’égide des solutions “prêtes à l’emploi”, seront apprécier des potentiels de réduction des produits phytopharmaceutiques via la rotation, les inter cultures assainissantes, le désherbage mécanique, la prévalence variétale, l’emploi d’agents de bio contrôle, le raisonnement des décisions d’interventions via le panel d’outils d’aide à la décision, à ce jour, employable, la réduction des doses par les traitements localisés et/ou les techniques de pulvérisation, le choix de solutions à profil TOX/ECOTOX favorables… le tout afin de définir des systèmes de cultures économes et performants.Afin d’assurer la portée à connaissance des avancées du réseau au plus grand nombre d’exploitation de légumes de la filière, seront proposées, à compter de cet hiver et ceci tout au long de la conduite des projets individuels d’exploitation, des points d’étape du réseau de fermes au travers de la diffusion d’articles et de l’organisation de journées de démonstration ou de visites “bout de champ”.A ce jour, le réseau de fermes s’inscrit donc la démarche nationale comptant plus de 180 réseaux et prés de 2 000 exploitations engagées. Il fait également parti des 11 réseaux normands engagés depuis 2009.Campagne 2011/2012 : un travail sur le désherbage mécanique réalisés chez les exploitations du réseau de fermes cultures légumières