Régis Chevallier : « les aînés animent le territoire »
Régis Chevallier est agriculteur à la retraite. Il milite pour des territoires ruraux attractifs, auxquels les aînés contribuent, et soutient une réforme ambitieuse des régimes des retraites. Le candidat à la Chambre d’agriculture met en avant la force de l’expérience pour défendre les anciens exploitants agricoles. Il est tête de liste du collège des anciens, Martine Moulin et Roger Denis le suppléent.

>> Pourquoi vous présentez-vous à la Chambre d’agriculture ?
Je suis motivé pour maintenir des territoires ruraux dynamiques. Nous, les retraités, avons un rôle important dans l’animation des associations et des collectivités. Le collège des anciens exploitants compte 12 300 inscrits.
Nous devons être bien représentés. Il faut poursuivre nos actions et lutter contre l’abandon des zones rurales. Exemple : nous avons obtenu des crédits européens (leader) pour les pays de l’Orne (regroupement des communautés de communes). Ces crédits aident à promouvoir et développer les territoires ruraux. Le Conseil départemental agit pour une couverture du numérique, c’est fondamental.
>> Pour quoi d’autre vous battez-vous ?
La réforme des retraites annoncée par le gouvernement. J’ai envie d’y participer. Les agriculteurs ont tout intérêt à ce qu’elle ait lieu en profondeur et que les régimes convergent. Nous demandons un régime unique par points et un socle minimal pour tous à 85 % du Smic. Dans l’Orne, le montant moyen est de 789 € en carrière complète, c’est très insuffisant. La FNSEA participe aux réunions de travail avec Jean-Pierre Delevoye, haut-commissaire à la réforme des retraites, pour élaborer cette réforme. Nous devons rester vigilants pour défendre nos propositions. Avec la liste FDSEA-JA, nous continuerons à porter nos valeurs dans l’intérêt des agriculteurs et des retraités.