Rentrée de socs pour le ministre de l'Agriculture ?
Le Festival de la Terre et de la Ruralité, organisé par JA
se tient dimanche 3 septembre à St-Sauveur-Lendelin.Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert, quasi local de l’étape y fera-t-il sa rentrée politique ? En tout état de cause, il est le bienvenu.





llll «Stéphane Travert est quelqu’un qui a toujours entretenu de bonnes relations avec les jeunes agriculteurs. Il a toujours répondu présent à nos assemblées générales et à nos festivals de la terre». Quentin Hélie, installé depuis 2 ans à Lorey, responsable cantonal JA et en charge du pilotage de l’édition 2017 du Festival de la Terre et de la Ruralité, verrait donc d’un bon œil la présence du ministre de l’Agriculture dans les sillons que traceront une quinzaine de participants dimanche prochain à St-Sauveur -Lendelin.
Autant pour citadins que ruraux
En attendant, Quentin et son équipe organisatrice de 25 adhérents qui œuvre depuis un an à la bonne organisation de ce rendez-vous, ont défilé samedi dernier dans les rues de Coutances pour faire de la retape autour d’un point de rencontre entre ruraux et citadins. «Si le concours de labour constitue l’animation emblématique de ce festival, il y en aura pour tous les goûts», insiste-t-on du côté JA. Au menu dominical : tracteur force, démonstration de moto-cross et de 4L cross, concours bovins et ovins, pôles enfants, marché du terroir, chien de troupeau (...) et, cerise sur le gâteau, un séjour haut perché dans les arbres à gagner. Plus de 10 000 visiteurs sont attendus sur le site de 12 ha mis à disposition par Jean-François Bouillon, ex-président de JA 50.
La rentrée syndicale aussi
Ce premier dimanche de septembre marque également la rentrée syndicale de Jeunes Agriculteurs. Après un été 2016 très chaud avec du camping improvisé devant le siège social du géant Lactalis à Laval (53), Jean-François Dorenlor (vice-président de JA 50) admet quelques lueurs d’espoir. «Légère hausse en porc et viande bovine, une moisson satisfaisante et une bonne année fourragère,» avant de temporiser, «le lait est payé 320-335 €/1000 litres en ce moment contre 280 € l’an dernier mais cela ne couvre toujours pas nos coûts de production».
Et c’est bien là que le bât blesse. Jean-François Dorenlor et Quentin Hélie réclament un meilleur partage de la valeur ajoutée et plus de visibilité à moyen terme pour leurs homologues. «Si on veut continuer à installer de jeunes agriculteurs et conserver notre maillage territorial, les choses doivent évoluer dans le bon sens», plaident-ils. Un nouveau cap qui pourrait être impulsé par les EGA (Etats Généraux de l’Almentation). On attend le ministre pour évoquer aussi ce sujet.