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TIEA
Serveuse et cinq de ses acolytes au TIEA 2025

Cinq élèves du lycée professionnel et agricole Giel Don Bosco participent, comme chaque année depuis 22 ans maintenant, à l'édition 2025 du Trophée international de l'enseignement agricole. A leur côté, Serveuse, Normande, "chic", dotée d'un naturel "élégant".

A travers la vitre de la salle de classe, voisine du bâtiment d'élevage, un museau, surmonté de lunettes noires. Serveuse, Normande et curieuse à ses heures perdues, voit ses compères s'installer à leur table. Il est l'heure de parler Trophée international de l'enseignement agricole, édition 2025. Théo Foulon, Arthur Brion, Florian Poret, Hugo Lemaître et Alexis Blandamour, en première bac pro conduite et gestion d'une entreprise agricole, participent à la 22e édition pour l'établissement Ornais.

"Serveuse est imposante, chic, pourvue d'une élégance naturelle."

Ces derniers ne tarissent pas d'éloge à l'évocation de Serveuse, qu'ils présenteront à l'occasion du Salon international de l'agriculture. "Nous hésitions avec une de ses camarades nommée Salamèche, beaucoup plus énergique", confient les élèves.

Lire aussi : TIEA : une 21e participation pour le lycée Giel Don Bosco de l'Orne

Star de cinéma ?

Elle porte aussi le prénom idéal pour leur présentation prévue le dimanche 2 mars, inspirée du film Le Grand restaurant, un classique du cinéma français, sorti en 1966, relatant l'histoire de Monsieur Septime - joué par Louis de Funès - dirigeant son "grand restaurant". "Nous voulions, à travers une œuvre française, mettre en avant notre lycée, les produits normands... Chacun jouera un personnage important du film et évidemment, Serveuse sera au service", sourient les élèves. Cette présentation est encore en cours d'élaboration, à l'image de l'animation habituelle. Pour ce qui est de l'épreuve de communication, la vidéo de trois minutes et trente secondes top chrono, a été réalisée avec succès et visible sur YouTube sous le nom de TIEA 2025 - Lycée Giel Don Bosco. Au menu de cette courte émission : trois entretiens d'acteurs du département tels que Jacques Fortis, maire de Briouze ; Charles Deparis et François Foucault, éleveurs AOP et pour le dernier, éleveur d'Oreillette, égérie du Salon international de l'agriculture 2024. L'angle de cette production : l'élevage bovin est une richesse pour notre territoire.

"Nous espérons que les Ornais viendront nous voir nombreux."

Pour venir à bout de cette organisation, logistique comprise, l'équipe est à la recherche de sponsors. "Les prix ont augmenté considérablement depuis l'an dernier, déplore Catherine Cary, responsable de l'exploitation et professeure de zootechnie. Et ne parlons pas de la nourriture. Le budget est serré."

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