Élections Chambre d'agriculture 2025
Stéphane Meunier, représentant de la filière équine
La filière équine a son représentant sur la liste candidature commune FDSEA/JA, lors des élections Chambre d'agriculture de l'Orne 2025. Stéphane Meunier, membre du Conseil des chevaux de Normandie et président du Syndicat des entraîneurs, drivers et jockeys de trot, est en 17e position du collège des chefs d'exploitation.
La filière équine a son représentant sur la liste candidature commune FDSEA/JA, lors des élections Chambre d'agriculture de l'Orne 2025. Stéphane Meunier, membre du Conseil des chevaux de Normandie et président du Syndicat des entraîneurs, drivers et jockeys de trot, est en 17e position du collège des chefs d'exploitation.
Figure de la filière équine sur la liste FDSEA/JA, menée par Guillaume Larchevêque, candidat à la présidence de la Chambre d'agriculture cette année, Stéphane Meunier est installé à Croisilles depuis 1998.
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"J'ai repris la structure familiale avec une dizaine de boxes, avant de la développer avec 45 boxes et plusieurs pistes d'entraînement. On est passé de 15 ha à 50 ha et 5,5 UTH composent l'exploitation", précise l'éleveur, se présentant pour la première fois sur une liste "locale. Je travaille beaucoup au niveau national et moins sur mon territoire. Je me suis dit qu'il fallait que j'y aille, notamment pour montrer l'exemple. Ça donnera peut-être envie à d'autres personnes de la filière de me suivre. C'est important pour moi".
"On a les mêmes enjeux que d'autres productions agricoles. Il y a une transversalité bovins/équins notamment, il ne faut pas l'oublier."
Stéphane Meunier précise : "Nous retrouvons les mêmes problématiques que dans d'autres filières agricoles. La transmission est compliquée et fait partie des enjeux. Certains jeunes se retrouvent face à des exploitations devenues trop grosses pour être achetées et le métier attire moins."
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Et d'ajouter : "Il arrive que des étrangers achètent nos exploitations, ou qu'elles disparaissent, et pour éviter ça, il faut qu'on travaille en étroite collaboration avec les structures dédiées, penser à des liens avec la Région, des montages de GFA... Le manque de renouvellement est aussi lié à l'accès au foncier, c'est vraiment un point noir. Il y a du travail."