Salon international de l'agriculture 2025
[TÊTU COMME UN ÂNE] Léonidas du Val d'Elle, âne normand au Salon
Léonidas du Val d'Elle, un âne normand de 4 ans, arpente fièrement les allées du Hall 6 au Salon international de l'agriculture 2025. Un défi à la fois technique et physique l'attend cette semaine !
Léonidas du Val d'Elle, un âne normand de 4 ans, arpente fièrement les allées du Hall 6 au Salon international de l'agriculture 2025. Un défi à la fois technique et physique l'attend cette semaine !





Une crinière bien droite, une robe chocolat, un nez de biche, de jolies lunettes, "une tête bien dure"... Voici l'âne normand dans toute sa splendeur. Et pas n'importe lequel. Celui-ci se prénomme Léonidas Val d'Elle, il est bien connu du monde de la valorisation des races Normandes, puisqu'il fait partie de la pépinière d'ânes reproducteurs du Centre de valorisation des équidés normands, situé au Haras national du Pin, dans l'Orne.
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En octobre 2024, lors du concours national de l'âne normand, il s'est distingué en remportant la catégorie mâle et en obtenant son agrément à la monte. Cette semaine, au Salon international de l'agriculture, il participera, avec Julian Burgeon, à trois épreuves : le port de charges, la traction de précision (passer des banderoles, slalomer, s'arrêter...), et l'attelage. Une aubaine pour remettre en valeur cette race en voie de disparition.
"L'âne normand n'a aucun impact sur les sols ce qui le rend idéal pour le travail agricole", précise Nell Emery, des Races de Normandie. Débardage, écopaturâge, randonnée... "L'âne Normand est polyvalent, a de nombreux atouts malgré l'image qu'on lui donne." Chaque année, pas plus de 26 naissances ont lieu. Pas de consanguinité toutefois. "Nous travaillons, avec les organismes de sélection, sur la recherche génétique, la formation des éleveurs et la mises en valeurs des débouchés pour éviter que la race ne s'éteigne", partage Nell Emery.