Thomas Pelletier : « mettre en évidence nos particularités »
Installé depuis 21 ans à Vaux-sur-Aure (14) avec son associé Philippe Marie, le cidriculteur élève également 80 VL sur 101 ha. Passionné, il s’investit pour

>> Devenir agriculteur, c’était une évidence pour vous ?
Oui mais avant j’ai travaillé 10 ans à Coop Caen, mon associé au contrôle laitier, ce qui nous a apporté un plus quant aux relations humaines et à notre projet au moment de s’installer.
>> A quoi ressemblait l’exploitation à votre installation et quel outil souhaiteriez-vous transmettre à votre successeur ?
Il n’y avait pas de transformation cidricole, un quota de lait de 400 000 l. Aujourd’hui, on a 700 000 l de lait, 12ha de pommiers dont 5 transformés en cidre, jus de pomme et calvados.
L’outil tel qu’il est dimensionné
permet à un jeune d’en vivre, on
s’est attachés à mettre des moyens
de production efficaces pour continuer à produire dans les 10 ou 15 ans à venir.
>> L’engagement professionnel est important pour vous ?
L’engagement professionnel a commencé depuis que je suis installé: Le premier a été d’organiser la vente des pommes pour les 12 agriculteurs autour de nous, puisque la cidrerie a arrêté d’acheter nos pommes. ça a conduit à ce que je prenne des responsabilités dans cette association et puis au fur et à mesure du temps, ça s’est développé. Aujourd’hui, je suis président de la FNPFC (Fédération Nationale des Producteurs de Fruits à Cidre). Je suis aussi président de l’interprofession pour marquer cet engagement au service d’autres agriculteurs et producteurs.
>> Est-ce que vous vous épanouissez dans votre métier ?
Oui tout à fait. Les dix premières années, on a tout mis en œuvre et une fois qu’on a bien calé notre système, on a pris des responsabilités, Philippe et moi, autour de nous, pour qu’on puisse s’épanouir professionnellement et aussi au contact des autres.
>> Quels sont les thèmes agricoles qui vous sont chers ?
Le premier thème, c’est le cidre, le développement du cidre et tout ce qui tourne autour de la production cirdricole me passionne. Ce sont les signes de qualité aussi qui tournent autour de tout ça. C’est important pour l’agriculture de demain de savoir bien mettre en évidence nos particularités normandes et du Calvados. Aujourd’hui, on ne peut pas être que dans le générique. La spécificité de l’agriculture du Calvados elle passera sûrement aussi par un certain nombres de signes de qualité.