Didier Loiseau (responsable de la section “Oléoprotéagineux” de la FDSEA de l’Orne
Une manifestation qui rapproche céréaliers et éleveurs
Didier Loiseau (responsable de la section “Oléoprotéagineux” de la FDSEA de l’Orne
Le salon “Oléopro 2012”, organisé par le CETIOM, l’UNIP, ONIDOL, la FOP et Proléa(1) se tiendra les 20 et 21 juin à Sourches dans la Sarthe. Didier Loiseau, responsable de la section “Oléoprotéagineux” de la FDSEA de l’Orne, est un des membres actifs de ce grand-rendez qui intéresse autant les céréaliers que les éleveurs. Il nous dévoile une partie du programme.

Pourquoi ce choix de Sourches dans la Sarthe ?
La Sarthe est une région de transition entre le monde des grandes cultures et celui de l’élevage. C’est également, avec ses différents types de terres, une région historique de la culture des oléoprotéagineux. C’était donc quasiment l’endroit idéal pour traiter d’un sujet qui intéresse autant les céréaliers que les éleveurs.
N’oublions pas non plus les notions logistiques avec une bonne accessibilité. Le Mans constitue un nœud routier de 5 autoroutes sans oublier la ligne TGV.
Quels sont les principaux atouts du colza ?
Outre la fait qu’il valorise bien toutes les terres , le colza offre un couvert de 11 mois. Par ailleurs et toujours sur le plan environnemental, il constitue un excellent piège à nitrate. C’est une réponse à la problématique des effluents d’élevage. Ce qui explique d’ailleurs qu’il existe un fort potentiel de développement en Normandie et en Bretagne.
Et côté débouchés ?
Dans une graine de colza, nous avons en moyenne 45% d’huile et 55% de matière riche en protéine. Chaque fois que nous triturons du colza nous fabriquons de l’huile et des tourteaux. Les débouchés de l’huile sont essentiellement orientés vers l’alimentation humaine, les biocarburants et la chimie verte. Pour les tourteaux, ils vont tous dans l’alimentation animale. Ceci permet de proposer une protéine française tracée, de proximité et garantie sans OGM. Ce sont autant de tonnes de soja du continent américain qui n’arrivent pas dans nos ports. Le fait que nous trouvions de nouveaux débouchés à nos huiles permet de triturer de plus en plus de colza et par conséquent améliore notre indépendance en matière riche en protéine . Aujourd’hui, notre taux
d’autosuffisance en protéine végétale est de 55%
alors que dans les années 80 nous étions à 25%. C’est l’illustration parfaite de la complémentarité de la culture du colza entre le monde végétal et le monde animal.
Que pourra-t-on voir à Sourches?
C’est un rendez-vous technique qui est proposé tous les dix ans. Il permettra aux 15 000 visiteurs attendus de se familiariser avec les dernières innovations. Sur un site de 30 hectares, il pourront visiter les parcelles d’essais, assister à des démonstrations sur de nombreux stands, recueillir des informations directement transposables dans leur exploitation. La manifestation s’articule autour de 8 grands pôles. Des techniques de récolte adaptées pour sécuriser rendement et qualité. Abeilles et cultures, des bénéfices réciproques. Relever le défi
de la bio. Implantations innovantes. Des protéines au cœur des bassins d’élevage. Des solutions pour votre exploitation et l’environnement. Des techniques pour une agriculture durable. Des pratiques de fertilisation azotée optimisée. Il y a aura également une cinquantaine d’exposants.
Un atelier préféré ?
Abeilles et culture : des bénéfices réciproques.
L’entrée est gratuite ?
Oui mais il faut s’inscrire au préalable pour obtenir un pass-oléopro. Toutes les modalités sont sur www.oleopro2012.com
Il vous offre également le droit à un café d’accueil sarthois.
(1) : Centre technique interprofessionel des oléagineux métropolitains et du chanvre. Union nationale interprofessionnelle des graines et fruits oléagineux. Organisation nationale interprofessionnelle des graines et fruits oléagineux. Fédération française des producteurs d’oléagineux et de protéagineux. Filière française des huiles et protéines végétales rassemblant les oléagineux et les protéagineux.
La Sarthe est une région de transition entre le monde des grandes cultures et celui de l’élevage. C’est également, avec ses différents types de terres, une région historique de la culture des oléoprotéagineux. C’était donc quasiment l’endroit idéal pour traiter d’un sujet qui intéresse autant les céréaliers que les éleveurs.
N’oublions pas non plus les notions logistiques avec une bonne accessibilité. Le Mans constitue un nœud routier de 5 autoroutes sans oublier la ligne TGV.
Quels sont les principaux atouts du colza ?
Outre la fait qu’il valorise bien toutes les terres , le colza offre un couvert de 11 mois. Par ailleurs et toujours sur le plan environnemental, il constitue un excellent piège à nitrate. C’est une réponse à la problématique des effluents d’élevage. Ce qui explique d’ailleurs qu’il existe un fort potentiel de développement en Normandie et en Bretagne.
Et côté débouchés ?
Dans une graine de colza, nous avons en moyenne 45% d’huile et 55% de matière riche en protéine. Chaque fois que nous triturons du colza nous fabriquons de l’huile et des tourteaux. Les débouchés de l’huile sont essentiellement orientés vers l’alimentation humaine, les biocarburants et la chimie verte. Pour les tourteaux, ils vont tous dans l’alimentation animale. Ceci permet de proposer une protéine française tracée, de proximité et garantie sans OGM. Ce sont autant de tonnes de soja du continent américain qui n’arrivent pas dans nos ports. Le fait que nous trouvions de nouveaux débouchés à nos huiles permet de triturer de plus en plus de colza et par conséquent améliore notre indépendance en matière riche en protéine . Aujourd’hui, notre taux
d’autosuffisance en protéine végétale est de 55%
alors que dans les années 80 nous étions à 25%. C’est l’illustration parfaite de la complémentarité de la culture du colza entre le monde végétal et le monde animal.
Que pourra-t-on voir à Sourches?
C’est un rendez-vous technique qui est proposé tous les dix ans. Il permettra aux 15 000 visiteurs attendus de se familiariser avec les dernières innovations. Sur un site de 30 hectares, il pourront visiter les parcelles d’essais, assister à des démonstrations sur de nombreux stands, recueillir des informations directement transposables dans leur exploitation. La manifestation s’articule autour de 8 grands pôles. Des techniques de récolte adaptées pour sécuriser rendement et qualité. Abeilles et cultures, des bénéfices réciproques. Relever le défi
de la bio. Implantations innovantes. Des protéines au cœur des bassins d’élevage. Des solutions pour votre exploitation et l’environnement. Des techniques pour une agriculture durable. Des pratiques de fertilisation azotée optimisée. Il y a aura également une cinquantaine d’exposants.
Un atelier préféré ?
Abeilles et culture : des bénéfices réciproques.
L’entrée est gratuite ?
Oui mais il faut s’inscrire au préalable pour obtenir un pass-oléopro. Toutes les modalités sont sur www.oleopro2012.com
Il vous offre également le droit à un café d’accueil sarthois.
(1) : Centre technique interprofessionel des oléagineux métropolitains et du chanvre. Union nationale interprofessionnelle des graines et fruits oléagineux. Organisation nationale interprofessionnelle des graines et fruits oléagineux. Fédération française des producteurs d’oléagineux et de protéagineux. Filière française des huiles et protéines végétales rassemblant les oléagineux et les protéagineux.