Solidarité internationale
Une Normande appelle aux dons pour le Costa-Rica
Pétronille Sartorio est étudiante à Purpan, école d’ingénieur agronome à Toulouse. Cette fille d’éleveuse originaire de Creully-sur-Seulles (14), appelle aux dons pour soutenir un projet de développement au Costa Rica.
Pétronille Sartorio est étudiante à Purpan, école d’ingénieur agronome à Toulouse. Cette fille d’éleveuse originaire de Creully-sur-Seulles (14), appelle aux dons pour soutenir un projet de développement au Costa Rica.
A l’heure qu’il est, Pétronille Sartorio n’est plus en Normandie, où elle a grandi, dans la ferme familiale ; elle est plongée au Costa Rica (température moyenne 25-30°C), à Villa Franca, un village situé dans le nord-est de ce petit pays d’Amérique centrale, probablement en septaine, pour respecter les consignes sanitaires. Etudiante en 4e année à Purpan, l’école d’ingénieur agronome de Toulouse, elle a préféré se lancer dans un projet humanitaire à 9 000 km de sa terre natale, plutôt que de passer son deuxième semestre dans une université étrangère.
Des potagers et des poulaillers destinés aux femmes et aux écoles
C’est la deuxième année que des étudiants de Purpan partent au Costa-Rica, à Villa Franca, avec la fondation Fruktus, créée par des entreprises costariciennes exportatrices d’ananas et qui vise à aider le monde rural. Concrètement, Pétronille Sartorio et son binôme, Simon Vaïsse, originaire de Pau, vont poursuivre la mise en place des potagers et des poulaillers, créés l’année dernière et destinés à des femmes sans emploi. Ils les accompagneront dans la production, elles pourront ensuite consommer ou vendre au marché. « Le but, c’est qu’elles gagnent en autonomie alimentaire », souligne Pétronille Sartorio, et en indépendance. Autre mission : la sensibilisation d’élèves aux enjeux environnementaux avec la mise en place de potagers scolaires. « Nous allons créer des documents sur la gestion des poulaillers et la rotation dans les potagers pour qu’ils soient autonomes et que le projet ne s’arrête pas après notre départ. »
Les dons serviront à acheter du matériel agricole
Pour acheter le matériel nécessaire, les deux étudiants font appel aux dons, à travers une plateforme de financement participatif. Ils ont estimé leur besoin pour le montage de quatre poulaillers et potagers, à 2000 € : ils prévoient notamment un toit pour protéger les cultures des « seaux d’eau » qui tombent sur le Costa-Rica lors de la saison des pluies. « Je sais bien que, par rapport à ce qu’on aura prévu, il y aura des désillusions, prédit Pétronille Sartorio, par manque de temps, on ne pourra pas tout faire. Il faudra s’adapter », mais elle considère que l’expérience est unique « pour mettre en pratique ce qu’on a appris à l’école » et se tester avant, peut-être, de repartir en mission, plus longuement, après ses études.