Une première Fête de la terre pour Armand et Ghislain
Cette année, le secteur vallonné du Perche ornais est mis à l'honneur par les Jeunes agriculteurs du canton. Dimanche 1er septembre 2024, 3 000 personnes ont franchi les portes de la 46e Fête de la terre à Saint-Hilaire-le-Châtel dans l'Orne. L'occasion pour les deux nouveaux coprésidents de se faire la main, et, surtout, d'être entendus !
"Depuis la dernière Fête de la terre dans le canton d'Athis-Val-de-Rouvre en 2023, le ras-le-bol général de la profession s'est fait ressentir", rappellent Armand Prod'homme et Ghislain Huette, coprésidents des Jeunes agriculteurs de l'Orne, lors de l'inauguration de la Fête à Saint-Hilaire-le-Châtel, dimanche 1er septembre 2024, en présence de Sébastien Jallet, préfet ; d'Olivier Bitz, sénateur de l'Orne ; de Christophe de Balorre, président du département ; de Philippe Blutel, maire : "ravi, d'accueillir cet évènement". La veille, 1 800 personnes ont assisté au concert organisé sur le site. À cela s'ajoutent les 3 000 visiteurs de dimanche, venus profiter des animations, expositions... organisées par les JA du canton de Mortagne-au-Perche, Bazoches-sur-Hoëne et Moulins-la-Marche, représentés par Antonin Meslier.
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"Les récoltes ont été difficiles, les problèmes sanitaires s'accumulent. Après la tuberculose, dont on a du mal à se débarrasser, c'est au tour de la MHE et de la FCO..." déplorent les coprésidents.
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Aux postes de chefs des Jeunes agriculteurs de l'Orne depuis le printemps dernier, "être ici en tant que présidents est un vrai exercice. Nous sommes ravis, malgré l'appréhension", sourient les compères, faisant entendre la voix de la profession : "à la suite de nos actions et échanges, des mesures et des promesses de la part du Gouvernement ont émergé. D'autres sont en discussion, ou alors sans réponses. À noter que l'Assemblée nationale et son remaniement nous ont freinés dans les projets. Aujourd'hui, nous ne souhaitons plus espérer, nous exigeons."
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Olivier Bitz, sénateur de l'Orne depuis une année, "concerné et investi aux côtés des agriculteurs", répond : "votre impatience et vos revendications sont légitimes et naturelles. Je les entends et je porterais votre voix. Le Gouvernement, quel qu'il soit, devra assurer la continuité du travail déjà effectué sur le sujet agricole."
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