Directive “nitrates”
Vous avez jusqu'au 15 décembre pour signer la pétition
Directive “nitrates”
Depuis plusieurs mois, le gouvernement français durcit sa vision de l'application de la directive “nitrates” et ce sans fondement scientifique, la mobilisation de tous est indispensable. Interview de Philippe Faucon, vice-président de la FDSEA de la Manche en charge du dossier “environnement”.

FDSEA et JA de la Manche vous invitent à signer la pétition Directive “nitrates”, l'agriculture menacée par un monstre administratif sur le site pétition publique : http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2012N32009
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Les agriculteurs sont concernés par la révision de la directive “nitrates”, comment peuvent-ils réagir ?
La FNSEA et les Jeunes Agriculteurs ont lancé une pétition nationale pour contester la mise en œuvre de cette directive impactant l'agriculture. Nous demandons la mise en place d'un moratoire sur l'extension des zones vulnérables, une révision des calendriers d'épandage et le recadrage du 5e programme d'actions. De plus nous souhaitons un vrai plan en faveur de la compétitivité de l'élevage français. Nous vous invitons tous à signer cette pétition en ligne ou en se rapprochant de votre président de syndical local FDSEA.
Pourquoi la directive “nitrates” fait-elle l'objet d'une révision ?
En 2010, la commission européenne a débuté une procédure précontentieuse contre la France portant sur deux points : la révision des zones vulnérables et les programmes d'actions trop nombreux. Aujourd'hui l'évolution de cette directive est incompréhensible, technocratique et extrêmement coûteuse pour nous tous.
“Incompréhensible, technocratique et coûteuse”, pourquoi de tels adjectifs ?
Incompréhensible car nous avons profondément modifiés nos pratiques et les résultats de la qualité de l’eau le démontre depuis une dizaine d’années. Technocratique car pour justifier de cette extension de zone vulnérable les services de la DREAL s’appuient sur des calculs statistiques non représentatifs et invoquent l’eutrophisation des eaux marines sans démontrer que les rejets de nitrates en mer soient supérieurs aux normes ! Une vraie étude scientifique est nécessaire. Couteuse car la modification des calendriers d'épandage et l'augmentation des capacités de stockage d’effluents qu’elle génère va engendrer des coûts supplémentaires pour les éleveurs. De plus le gouvernement réduit très fortement les crédits PMBE au lieu de mettre à disposition des moyens financiers supplémentaires pour faire face à ces nouvelles contraintes.
Pour la Manche, les conséquences pourraient-elles être importantes ?
Oui car si les modifications proposées à la fin de l’été étaient déjà injustifiées, nous venons d’apprendre que ce projet est jugé insuffisant. Le risque est réel de voir ce projet d’extension étendu à de nouvelles zones voire tout le département. Alors il est indispensable que chacun d'entre nous signe cette pétition.
La FNSEA et les Jeunes Agriculteurs ont lancé une pétition nationale pour contester la mise en œuvre de cette directive impactant l'agriculture. Nous demandons la mise en place d'un moratoire sur l'extension des zones vulnérables, une révision des calendriers d'épandage et le recadrage du 5e programme d'actions. De plus nous souhaitons un vrai plan en faveur de la compétitivité de l'élevage français. Nous vous invitons tous à signer cette pétition en ligne ou en se rapprochant de votre président de syndical local FDSEA.
Pourquoi la directive “nitrates” fait-elle l'objet d'une révision ?
En 2010, la commission européenne a débuté une procédure précontentieuse contre la France portant sur deux points : la révision des zones vulnérables et les programmes d'actions trop nombreux. Aujourd'hui l'évolution de cette directive est incompréhensible, technocratique et extrêmement coûteuse pour nous tous.
“Incompréhensible, technocratique et coûteuse”, pourquoi de tels adjectifs ?
Incompréhensible car nous avons profondément modifiés nos pratiques et les résultats de la qualité de l’eau le démontre depuis une dizaine d’années. Technocratique car pour justifier de cette extension de zone vulnérable les services de la DREAL s’appuient sur des calculs statistiques non représentatifs et invoquent l’eutrophisation des eaux marines sans démontrer que les rejets de nitrates en mer soient supérieurs aux normes ! Une vraie étude scientifique est nécessaire. Couteuse car la modification des calendriers d'épandage et l'augmentation des capacités de stockage d’effluents qu’elle génère va engendrer des coûts supplémentaires pour les éleveurs. De plus le gouvernement réduit très fortement les crédits PMBE au lieu de mettre à disposition des moyens financiers supplémentaires pour faire face à ces nouvelles contraintes.
Pour la Manche, les conséquences pourraient-elles être importantes ?
Oui car si les modifications proposées à la fin de l’été étaient déjà injustifiées, nous venons d’apprendre que ce projet est jugé insuffisant. Le risque est réel de voir ce projet d’extension étendu à de nouvelles zones voire tout le département. Alors il est indispensable que chacun d'entre nous signe cette pétition.