Fête de la terre et de la ruralité
5 000 places à réserver en ligne
La Fête de la terre et de la ruralité est maintenue dans la Manche, dimanche 6 septembre, malgré le contexte sanitaire. Les JA du canton de Saint-Lô accueillent les festivités habituelles à Saint-Clair-sur-Elle. Le Covid-19 impose cependant quelques ajustements. L’Association producteurs d’avenir, APA 50, créée en début d’année, s’occupe de la promotion et de la communication.
La Fête de la terre et de la ruralité est maintenue dans la Manche, dimanche 6 septembre, malgré le contexte sanitaire. Les JA du canton de Saint-Lô accueillent les festivités habituelles à Saint-Clair-sur-Elle. Le Covid-19 impose cependant quelques ajustements. L’Association producteurs d’avenir, APA 50, créée en début d’année, s’occupe de la promotion et de la communication.
La Fête de la terre et de la ruralité existe depuis plus de soixante ans dans la Manche. Et, si tout va bien, 2020 ne fera pas exception. Les Jeunes agriculteurs tentent le coup : dimanche 6 septembre, la commune de Saint-Clair-sur-Elle, dans le canton de Saint-Lô, devrait accueillir les réjouissances habituelles. « La Fête de la terre, c’est d’abord la finale départementale du concours de labour, entame Jean-François Dorenlor, agriculteur à Barenton, co-responsable de l’organisation du festival avec Jérôme Gibault. La journée monte en puissance depuis une quinzaine d’années. Nous sommes fiers d’organiser la troisième manifestation agricole de la Manche, après la foire de Lessay et celle de Saint-Martin. » Depuis quelques années, le festival itinérant jauge à 10 000 visiteurs.
Pas de vente sur place
Ce qui ne sera pas le cas cette année. Covid-19 oblige. Les JA ont pris le pari que les Français se tiendront bien cet été, qu’ils respecteront gestes barrières et mesure de distanciation sociale. Et que l’événement ne sera pas annulé. Ils ont en revanche la consigne stricte de limiter à 5 000 visiteurs pour la journée. « Pour contrôler l’afflux de personnes, les ventes se font uniquement en ligne sur le site de JA 50 », avertit Jean-François Dorenlor. Pas de billeterie sur place pour éviter la concentration de personnes au même endroit. La vente par internet permet aussi aux organisateurs de connaître l’identité des visiteurs et de pouvoir les prévenir en cas de retour de Covid-19. Autre modif : pas de restaurant sous chapiteau pour éviter les attroupements. « Il y aura une sandwicherie, une buvette et une crêperie dessert », rassurent les organisateurs. Un sens de circulation sera mis en place entre les différentes animations. Le masque est obligatoire pour entrer sur le site, son port est ensuite recommandé. « La Fête de la terre se tient sur 25 ha, parking compris. » De quoi laisser 1 m de distance entre les personnes.
Classiques et nouveautés
Entre autres animations, les classiques : concours de labour ; messe des laboureurs, célébrée cette année par Mgr Le Boulc’h, évêque du diocèse de Coutances Avranches, à 10h30 ; démonstration de 4L cross et de tracteur force ; marché du terroir ; mini ferme pour les enfants ; jeux gonflables ; exposition de matériel ; labyrinthe de maïs. L’association des salariés de Basse-Normandie organise un concours de conduite de matériels agricoles : agilité, rapidité et sécurité sont en lice.
« Nous avons mis en place une vitrine d’essais variétaux de maïs, implantée en mai, en partenariat avec les coop et les négoces. Le but est de confronter, le jour J, les différents essais. Il y aura aussi des rays-grass, du trèfle pour l’alimentation animale et des couverts végétaux. » La fête de la Terre, soulignent les organisateurs, est l’occasion de « passer un bon moment en famille » et de faire un brin de pédagogie. « Nous sommes dans le canton de Saint-Lô. Nous avons donc la chance de faire venir des ruraux et des citadins qui peuvent avoir des aprioris ou une méconnaissance du monde agricole. »
Maryvonne Raimbeault, maire de Saint-Clair-sur-Elle, salue l’organisation des JA : « merci de maintenir l’événement. Nous sommes d’autant plus ravis de vous accueillir que nous sommes depuis plusieurs mois privés de plein de choses. » Et Jean-François Deronlor de conclure : « sachez que si la Fête de la terre est annulée, c’est que nous y serons obligés. Maintenant, croisons les doigts pour que l’été se passe bien ».