Benoit Duquesne, nouveau président de Normande 50
A 30 ans, Benoit Duquesne vient d’être élu à la présidence de l’association Normande 50. Il succède à François Lefauconnier, resté en poste pendant trois ans.
A 30 ans, Benoit Duquesne vient d’être élu à la présidence de l’association Normande 50. Il succède à François Lefauconnier, resté en poste pendant trois ans.
Normande 50 regroupe les éleveurs passionnés de la race Normande, bien présente dans le département. Ils viennent de porter à sa tête un nouveau président, Benoit Duquesne. A 30 ans, il a déjà un nom bien connu du fait de la participation de l’exploitation familiale aux concours, de son investissement dans la défense de la race, ou encore sur les rings comme juge. Le dernier concours date de février, au Salon international de l’agriculture. Certaines vaches ont également fait la renommée de l’exploitation telle que Riléra qui a décroché en 2008 et 2010 le titre de grande championne au SIA ou encore Lamatième, première de sa section à Paris l’année dernière et prix d’honneur au National à Mayenne en juillet 2019.
Une race de cœur
« Il y a une très bonne équipe autour de moi », avance Benoit Duquesne, qui était déjà investi dans le bureau depuis cinq ans. Ensuite, avec le bureau et les éleveurs adhérents, il compte faire valoir les qualités de la Normande, race qu’il affectionne depuis toujours. « C’est dans mes gènes. Mes parents, mes grands-parents ont toujours travaillé avec cette race. C’est une histoire de famille. C’est notre race de cœur », poursuit-il.
La mixité, un atout
Pour lui, la mixité reste un atout indéniable. « C’est également une race qui a su s’adapter à l’agrandissement des troupeaux. Elle a su se moderniser. Alors elle a de beaux jours devant elle si on continue à bien la sélectionner », souligne Benoit Duquesne.
Aujourd’hui, les concours sont à l’arrêt. Même le SIA de février 2021 a été annulé. Le concours de la Chandeleur à Montebourg qui est programmé fin janvier est en attente. « Evidemment que cela nous manque. Même si tous les éleveurs ne participent pas aux concours, cela reste des lieux d’échanges et de convivialité. Le lien social s’en trouve réduit », confie le nouveau président, espérant tout de même retrouver les rings dès l’été et surtout le festival de l’élevage de Lessay. Aujourd’hui, Benoit Duquesne est installé en Gaec avec ses parents à Cherbourg-en-Cotentin sur 135 ha, et avec 150 vaches laitières, et 70 brebis Roussin.