Festival de la viande
Bruno Renard remporte le prix du championnat
Au Festival de la viande de Torigny-les-Villes dans la Manche, samedi 19 et dimanche 20 novembre 2022, Bruno Renard s’est imposé dans le dernier carré, au prix de championnat grâce à une Normande cularde. Une vache qui a permis à l’éleveur de décrocher une valorisation à 11 €/kg.
Au Festival de la viande de Torigny-les-Villes dans la Manche, samedi 19 et dimanche 20 novembre 2022, Bruno Renard s’est imposé dans le dernier carré, au prix de championnat grâce à une Normande cularde. Une vache qui a permis à l’éleveur de décrocher une valorisation à 11 €/kg.
Bruno Renard est plutôt connu pour être un éleveur de Blondes d’Aquitaine. En effet, il est le président de l’association de race de Normandie. Sur son exploitation basée sur la commune de Le Pas Saint-L’Homer, au village des Baroudières, dans l'Orne, pas moins de 160 mères Blondes d’Aquitaine sont réparties sur les terres ornaises.
Une première participation
Au festival de la viande à Torigny-les-Villes, dans la Manche, les Blondes d’Aquitaine étaient bien présentes. Mais ce n’est pas grâce à cette race que l’éleveur s’est démarqué. Il a décroché le grand prix d’excellence de sa section et le prix de championnat avec une Normande au gène culard. Elle fait partie des quinze Normandes qu’il a sur son exploitation. « C’est ma première participation », se réjouit-il. Il repart bien sûr avec sa plaque et surtout conclut une belle vente. « C’est une vache qui est née chez nous. Je pense que j’avais l’animal qui correspondait cette année », ajoute-t-il.
De l'Orne à Cherbourg
Pour l’éleveur, la Normande cularde correspond à une petite niche et permet d’atteindre une valeur ajoutée grâce à sa tendreté et sa saveur gustative exceptionnelle. Agée de 4 ans et demi, elle a été transplantée pour permettre de garder cette souche sur l’exploitation. « La génétique, ce n’est pas automatique », assure l’éleveur. Mais Bruno Renard a misé beaucoup avec cette vache. Le 19 novembre dernier, il est reparti avec la satisfaction d’avoir fait un bon travail et décroché une bonne valorisation, à hauteur de 11 €/kg.
Cette bête d’exception passera par l’abattoir Socopa de Coutances avant de rejoindre les étals d’Auchan à Cherbourg pour les fêtes de fin d’année. « Je ne m’étais pas fixé d’objectif pour cette première participation. Et ce n’est pas tous les jours qu’on termine premier. Alors, effectivement, cette journée s’est très bien terminée », conclut-il. Bruno Renard s’apprête à accueillir la prochaine assemblée générale de l’Aseban (association des éleveurs Blonde d’Aquitaine de Normandie) le 14 décembre sur son exploitation.