9e fête de l'ensilage de maïs à l'ancienne
À Chaulieu (50) ce dimanche : le maïs c'est fantastique
Ce dimanche à Chaulieu (aux confins de l'Orne, la Manche et le Calvados), se tient la 9e édition de l'ensilage de maïs à l'ancienne. Une plante qui a ses détracteurs côté ville et ses aficionados côté champ. Depuis plus de 50 ans, le maïs réassure le stock fourrager du Grand Ouest. Depuis 50 ans, le maïs fait vrombir des machines de plus en plus sophistiquées : de la un rang portée à la 14 rangs automotrice.
Ce dimanche à Chaulieu (aux confins de l'Orne, la Manche et le Calvados), se tient la 9e édition de l'ensilage de maïs à l'ancienne. Une plante qui a ses détracteurs côté ville et ses aficionados côté champ. Depuis plus de 50 ans, le maïs réassure le stock fourrager du Grand Ouest. Depuis 50 ans, le maïs fait vrombir des machines de plus en plus sophistiquées : de la un rang portée à la 14 rangs automotrice.
Jean-Paul Duboscq a démarré sa carrière professionnelle comme commis de ferme à 14 ans. Nous sommes en 1966 dans le bocage virois (14). Une ferme d'une vingtaine d'hectares ou l'on élève des cochons et où l'on tire le lait au pot trayeur. Le maïs est déjà là mais sur une surface modeste, 1 à 2 ha. Jean-Paul va s'en éloigner un temps pour œuvrer dans le TP (Travaux Publics) à la SCR (Société Chimique de la Route) Eiffage. Il conduit un D35 (Renault) sans cabine pour balayer les routes. Entre deux saisons, il pile les pommes mais la passion de la mécanique va le rattraper. Avec ses deux frères, il reprend une ETA (Entreprise de Travaux Agricoles) et tape à nouveau dans le maïs et dans l'exploitation forestière. Mais patatras. Jean-Paul se fait écraser par un tronc d'arbre. Double fracture ouverte du fémur suivie d'un staphylocoque doré. Quatre années d'arrêt de travail et 30 opérations plus tard, il reprend du service.