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Manche
Christelle et Michel Aubrée : vente directe auprès des bouchers

Christelle et Michel Aubrée élèvent des agneaux de pré-salé dans la baie du Mont-Saint-Michel.

© AD

“Nous vendons la quasi-intégralité de nos agneaux direcetment à des boucheries, principalement parisiennes et locales. C'est plus valorisant financièrement, mais surtout moralement.On a un retour direct sur la qualité de notre travail”, observe Christelle Aubrée, éleveuse d’agneaux dans les prés-salés de la baie du Mont-Saint-Michel. Ce choix du circuit-court représente un gros investissement en temps, et une grande réactivité. “Nous avons des clients exigeants parmi les meilleures boucheries parisiennes, détaille Christelle. Cela nous met une pression sur la qualité. Quand l'animal est prêt, il est prêt.Pas question d’attendre.Et puis nous devons pouvoir fournir toute l’année”.

Valoriser les herbus
Produire de l'agneau de pré-salé, c'est se soumettre à un cahier des charges strict. Les agneaux doivent pâturer en permanence dans les herbus, ces pâturages appartenant au domaine maritime public et gérés par l’Etat. Régulièrement recouverts par la mer lors des grandes marées, ils développent une flore bien particulière. Les moutons ne sont rabattus dans une zone de retrait que lors des grandes marées, voire la nuit lorsque les températures hivernales sont trop fraîches.En récompense de ces pratiques, “la viande développe une texture incomparable, et un goût fin et subtil”. Lors de la porte-ouverte du 28 septembre, les éleveurs détailleront leur système qui associe également prairies,
grandes cultures et vaches allaitantes.

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