Dans la Manche
Dégâts dans les prairies et les cultures : « les sangliers nous empêchent de travailler »
À Saint-Michel de Montjoie, dans la Manche, les sangliers détruisent à la fois les prairies et les cultures. Les agriculteurs, situés à quelques pas du Calvados, aux abords de la forêt de Saint-Sever et des chasses privées représentant 2 500 ha, n’en peuvent plus. Ils tirent la sonnette d’alarme. Ils espèrent des battues administratives dans la Manche, comme dans le Calvados.
À Saint-Michel de Montjoie, dans la Manche, les sangliers détruisent à la fois les prairies et les cultures. Les agriculteurs, situés à quelques pas du Calvados, aux abords de la forêt de Saint-Sever et des chasses privées représentant 2 500 ha, n’en peuvent plus. Ils tirent la sonnette d’alarme. Ils espèrent des battues administratives dans la Manche, comme dans le Calvados.
« Ce n’est pas possible de travailler comme ça », s’agace Joël Gégou de Champ-du-Boult (14). Les champs sont dévastés par les sangliers qui ne cessent de se multiplier. Ils sont de part et d’autre de la frontière entre le Calvados et la Manche, notamment en forêt de Saint-Sever et des chasses privées représentant 2 500 ha au total. Sur la commune de Saint-Michel de Montjoie, pas un seul champ n’est épargné par le sanglier. La Fédération départementale de la chasse de la Manche prévoit une indemnisation en cas de dégâts après déclaration et expertise. Mais pour les agriculteurs, ce n’est pas la solution. Sur le champ de prairie, il n’est plus possible de récolter le fourrage parce que cela conduirait à amener de la terre dans la ration des animaux. À la place des dégâts causés par les sangliers, la prairie se transforme en mauvaise herbe.