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Festival de la Terre : une première sur Saint-Lô
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Si la finale départementale de labours, transformée en Festival de la terre dans les années 1990, existe dans la Manche depuis 1954, jamais le canton de Saint-Lô n’avait accueilli un tel événement. 31 ha lui seront consacrée le 2 septembre prochain, répartis entre deux exploitations.
Nicolas Marie, une partie de ses terres accueille le prochain Festival de la Terre. (ec)
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Patrick Énée et Nicolas Marie, les deux agriculteurs concernés, sont déjà d’ores et déjà mis à contribution pour ce prochain Festival de la Terre. Le premier met à disposition 13 ha, le second 18. Petit tour d’horizon avec Nicolas Marie, en GAEC avec son père. Si une partie de ses terres se situe sur Le Mesnil Rouxelin, le corps d’exploitation, lui, est sur St Georges de Montcoq, aux portes de la ville-Préfecture. Ici, la famille Marie exploite la ferme depuis des générations avec une spécificité depuis les années 1980, la fabrication et la vente directe de crème fraîche. « Le lait, une fois écrémé, part à la coop Isigny Ste Mère » indique Nicolas. La SAU est partagée entre 60 ha d’herbages, le reste en blé et maïs avec une innovation l’automne dernier, du maïs-grain broyé puis mis sous boudins plastiques. Côté cheptel, une centaine de Prim’Holstein fréquentant deux fois par jour le roto de 22 places.Le Festival de la Terre, incluant la finale départementale de labours, Nicolas Marie la voit arriver dans la sérénité. « Mes plans de cultures ont été effectués en conséquence. D’ailleurs les essais maïs ont été implantés lundi dernier ». Membre des Jeunes Agriculteurs depuis 10 ans, notre homme siège aussi au conseil d’administration. « Le projet d’organiser une telle manifestation aux portes de Saint-Lô date d’il y a trois ou quatre ans. Avant d’arriver à une concrétisation, nous avons largement mobilisé les jeunes sur le Saint-Lois ». Du coup la section cantonale compte aujourd’hui 25 adhérents. « Au niveau départemental, Arnaud Martinet est en charge des festivals, secondé par les deux animatrices ». Il est vrai que le travail en amont représente une grosse part. « Depuis trois mois, nous vendons les encarts pour le programme ». Nicolas Marie espère voir la foule envahir les parkings le 2 septembre prochain. Pour le moment, les JA cherche encore l’événement phare de ce festival.