Filières bio : du producteur au consommateur, pied sur le frein
L’agriculture biologique est en crise. L’offre et la demande sont déséquilibrées : la consommation de produits AB fléchit, alors que les conversions sous label continuent. En Normandie, comme en France, la filière est dans l’expectative de lendemains meilleurs.
L’agriculture biologique est en crise. L’offre et la demande sont déséquilibrées : la consommation de produits AB fléchit, alors que les conversions sous label continuent. En Normandie, comme en France, la filière est dans l’expectative de lendemains meilleurs.
La filière bio fait grise mine. Mais par où commencer pour expliquer le moral en berne des différents maillons de la chaîne après deux décennies lors desquelles on ne se posait pas trop de questions ? « En 2003-2004, le bio a subi une crise. Les conversions allaient plus vite que la consommation. Mais la demande continuait d’augmenter. Alors qu’en ce moment, elle baisse », contextualise Étienne Legrand, président de la commission bio à la Cran. Aujourd’hui, tout le monde a le pied sur le frein, du producteur jusqu’au consommateur.