Abattage-découpe
A Glatigny : « Un outil à taille humaine » en développement
Valérie et Laurent Henry proposent des prestations de découpe aux éleveurs intéressés par la vente directe. Les animaux peuvent être enlevés à la ferme. Les colis sont à récupérer à l’atelier, situé à Glatigny (50).
Valérie et Laurent Henry proposent des prestations de découpe aux éleveurs intéressés par la vente directe. Les animaux peuvent être enlevés à la ferme. Les colis sont à récupérer à l’atelier, situé à Glatigny (50).
Lui était responsable de rayon boucherie en grande surface. Elle, secrétaire comptable dans une usine de pop-corn et barbe-à-papa. « J’ai eu envie d’être autonome et de créer mon propre atelier de découpe. Le permis de construire a été déposé en décembre 2017. Un tel outil représente beaucoup d’investissement au départ. A ce moment-là, les banques n’y croyaient pas », explique Laurent Henry. En 2019, il commence son activité de prestataire de découpe en créant un laboratoire à côté de sa maison, à Glatigny (50). Sa femme rejoint bientôt l’activité et l’entreprise naissante embauche alors une salariée et un apprenti boucher. L’abattage est réalisé sur le site de Socopa de Coutances. Les prestations en service complet, comprenant l’enlèvement des animaux sur l’exploitation jusqu’au retrait des colis de viande, concernent les bovins. Les forfaits porcs et agneaux ne comprennent pas l’abattage. La structure dispose d’une certification lui permettant de transformer les animaux issus de l’agriculture biologique.
Des services appréciés
Le succès est immédiat : « le boulot convenait aux éleveurs, les tarifs aussi. Grâce au bouche à oreille, c’est allé très vite, révèle le couple, nous proposons un outil à taille humaine aux éleveurs et c’est ce qu’ils attendent. Le client aime qu’on sache s’adapter à la demande. On gère aussi mieux les soucis : si une bête a un problème par exemple, j’appelle le client et on discute ».
Sur la vague du circuit court
La crise sanitaire de la Covid-19 et les modifications de comportements de nombreux consommateurs leur est bénéfique : « les circuits courts se sont beaucoup développés pendant le confinement, ça nous a fait du bien », déclare Laurent Henry. L’entreprise fonctionne actuellement au maximum de ses capacités et devrait se développer à l’avenir. Le couple d’entrepreneurs souhaite agrandir l’atelier de découpe et embaucher à nouveau, « tout en veillant à garder la tête froide, même si cela va vite », souligne Laurent Henry.