Au lycée agricole public Saint-Lo Thère
La filière agroalimentaire peine à recruter
Au lycée Saint-Lo Thère, la rentrée a sonné pour les 280 lycéens et 215 apprentis. Des effectifs en recul mais la problématique porte surtout la filière agroalimentaire qui peine à recruter des jeunes. Chris Van Vaerenbergh, directeur régional adjoint de la DRAAF, s’est déplacé le 6 septembre pour échanger avec les équipes pédagogiques.
Au lycée Saint-Lo Thère, la rentrée a sonné pour les 280 lycéens et 215 apprentis. Des effectifs en recul mais la problématique porte surtout la filière agroalimentaire qui peine à recruter des jeunes. Chris Van Vaerenbergh, directeur régional adjoint de la DRAAF, s’est déplacé le 6 septembre pour échanger avec les équipes pédagogiques.
Le BTSA Anabiotec (analyses biologiques et biotechnologiques) qui conduit les jeunes vers des postes de techniciens supérieur de laboratoires dans les domaines biologiques, médicaux, vétérinaires, agronomiques, dans les industries agroalimentaires et chimiques et dans l’environnement n’ouvrira pas cette année faute de candidats. C’est le constat dressé par Samuel Pessault, directeur par intérim à Chris Van Vaerenbergh, directeur régional adjoint de la Draaf (direction régionale de l’alimentation, l’agriculture et la forêt), autorité académique pour l’enseignement agricole le 6 septembre dernier. Et pourtant, les entreprises agroalimentaires restent très présentes en Normandie. « Les entreprises n’ont pas besoin de jeunes formés, de jeunes techniciens. Ellesles forment très souvent en interne sur des postes spécifiques », débute Samuel Pessault. Clairement, l’agroalimentaire n’attire pas les jeunes. « C’est assez récurrent.