Pôle allaitant
Les éleveurs espèrent en Lessay
Crise sanitaire oblige, l’assemblée générale du Pôle allaitant de la Manche s’est tenue dans une exploitation, celle de Jean-Marc Laumonier, située à Montreuil-sur-Lozon le 25 mai 2021, en présence d’une quarantaine de personnes, et conjointement avec Littoral Normand.
Crise sanitaire oblige, l’assemblée générale du Pôle allaitant de la Manche s’est tenue dans une exploitation, celle de Jean-Marc Laumonier, située à Montreuil-sur-Lozon le 25 mai 2021, en présence d’une quarantaine de personnes, et conjointement avec Littoral Normand.
Les assemblées générales ont été supprimées en 2020 en raison de la crise sanitaire. Celles de 2021 ont lieu dans des formats différents. C’est le cas pour le Pôle allaitant de la Manche qui regroupe les éleveurs de Blonde d’Aquitaine, Charolaise et Limousine, présidé par Jean-Pierre Anne. Le bilan d’activité aura été bref, du fait de l’annulation des sorties et des journées techniques. Sans oublier la foire de Lessay. « On y croyait en 2020, mais l’accord n’a pas été donné malgré notre mobilisation », note Jean-Pierre Anne. Pour 2021, « on y croit davantage. Les voyants sont davantage favorables », poursuit-il.
Pour pallier la suppression de la petite et grande foire de Lessay, l’association a tout de même mis en place une vente en ligne d’animaux reproducteurs, au travers d’un catalogue numérique. Ce qui a été reconduit le mois dernier. Une date est toutefois à retenir pour 2021, à savoir la visite de l’abattoir de Carentan-les-Marais (inscription obligatoire auprès de Clémence Vincent, animatrice de l’association et mise à disposition par la Chambre d’agriculture).
Le coût de 100 kg de poids vif
L’assemblée générale du Pôle allaitant est toujours jumelée à une intervention de Littoral Normand, d’autant plus cette année en raison de l’élection des délégués. Et ce sont Jean-Marc Laumonier, Jérôme Sallot, Vincent Leclerc et Alexandre Gouin qui représenteront la filière allaitante. A suivi la présentation de Littoral Normand par Stanislas Desvois, responsable du marché lait et viande et activité Bovins croissance, des choix stratégiques de l’entreprise. Quant à Romain Lalouelle, technicien dans la Manche, il a évoqué le coût de production de 100 kg de poids vif. Une thématique retenue également dans le cadre de la semaine de l’expertise qui a lieu jusqu’au 4 juin selon des sujets laitiers et allaitants. Parmi l’ensemble des sujets, une conférence a été programmée avec Mickaël Canu, directeur de l’abattoir de Coutances.
Les échanges se sont clôturés par l’intervention de Fabien Olivier, de la Chambre d’agriculture de Normandie, sur les conséquences du changement climatique sur les fourrages, notamment le choix des prairies permanentes plus résilientes à la sécheresse, la diversité des espères... L’objectif étant de s’adapter au mieux sur son exploitation.