Pôle allaitant
Les éleveurs visitent l’abattoir de Carentan
L’abattoir de Carentan-les-Marais devrait entrer en fonctionnement le 6 septembre 2021. Pour mieux appréhender l’outil, qui se veut de proximité et coopératif, le directeur, Olivier Tapin, répond favorablement aux demandes de visites. Ce fut le cas le en juin 2021 avec les éleveurs du Pôle allaitant de la Manche. Une visite jugée enrichissante.
L’abattoir de Carentan-les-Marais devrait entrer en fonctionnement le 6 septembre 2021. Pour mieux appréhender l’outil, qui se veut de proximité et coopératif, le directeur, Olivier Tapin, répond favorablement aux demandes de visites. Ce fut le cas le en juin 2021 avec les éleveurs du Pôle allaitant de la Manche. Une visite jugée enrichissante.
L’abattoir de Carentan-les-Marais est attendu par les différents maillons de la chaîne de la viande bovine. Les éleveurs de la Manche et plus particulièrement du Cotentin comptent sur l’ouverture du 6 septembre pour pouvoir y conduire leurs animaux. « Nous avons organisé une visite avec le directeur, Olivier Tapin, et le président de la Scic (société coopérative d’intérêt collectif) Gilbert Michel pour découvrir l’outil », précise Jean-Pierre Anne, président du Pôle allaitant, regroupant les éleveurs de races Blonde d’Aquitaine, Charolaise et Limousine. Au total, ils étaient une trentaine d’éleveurs de l’ensemble du département à s’être déplacés. « Beaucoup d’adhérents voulaient savoir comment le nouvel abattoir fonctionnera, notamment ceux intéressés par la vente directe », ajoute-t-il.
Un outil coopératif
Les questions n’ont donc pas manqué. Et le binôme président directeur a répondu à toutes les interrogations. « C’est un outil à notre dimension. C’est ce qui nous manquait dans la région », assure Jean-Pierre Anne. Il faudra attendre désormais le 6 septembre 2021, date d’ouverture annoncée par Jean-Claude Colombel, président de la Communauté de communes Baie du Cotentin, et Gilbert Michel. « C’est un outil qui permet de répondre à la volonté politique de maintenir une structure d’abattage public en adéquation avec la demande des acteurs tout en les associant dans la gestion de l’équipement. C’est un outil coopératif », soulignent les deux hommes.
L’espoir des concours
Pour le pôle allaitant, cette visite constitue un des seuls déplacements organisés par l’association. « Nous ne pouvons pas aller dans d’autres élevages des départements voisins », déplore Jean-Pierre Anne, en raison de la crise sanitaire. L’espoir résistera-t-il pour la foire de Lessay ? Telle est la question face aux variants qui se développent dans l’Hexagone. « Notre concours interrégional se fera en 2023, voire l’année suivante en fonction du nouveau bâtiment prévu à Lessay. C’est difficile de se projeter », avoue-t-il. Reste le concours envisagé par le comice agricole à Torigny-les-Villes. Les éleveurs veulent y croire pour sortir avec des animaux, faire la promotion, et échanger sur la génétique.