L’excellence manchoise à Paris
Sous la bannière de la Normandie, la Manche sera présente au Salon international de l’agriculture au travers de ses producteurs et éleveurs, représentant les différentes filières.
La Manche se dit être « super producteur d’innovation », que ce soit dans la filière bovine, équine, ovine, mais aussi maraîchère, ostréicole, laitière… C’est la nouvelle politique d’attractivité que le département veut faire valoir notamment aux Franciliens et aux quelque 700 000 visiteurs du Salon international de l’agriculture. Cette année, c’est sous l’égide de la Normandie que la Manche trouvera sa place dans un espace agrandi et plus visible de l’ensemble des visiteurs. « Nous ne sommes pas en ordre dispersé mais plutôt en ordre resserré et fédéré », précise le président Philippe Bas. « On nous verra de plus loin », poursuit-il. En effet, le stand des cinq régions s’étend sur 500 m2, soit 25 % de plus que l’année précédente.
Pour cette nouvelle édition, « nous allons mettre en avant ce que les visiteurs peuvent manger et peuvent boire par la présence des producteurs et des produits d’excellence » souligne le président du département. Pour cela, au comptoir de la Manche, une vingtaine de producteurs se relaieront tout au long de ces neuf jours. Au piano des chefs, ce sont des chefs qui concocteront des recettes à base de produits issus de nos terroirs. Le bar à fromage mais aussi le bar à cidre seront des espaces de dégustations, de découverte, et d’échanges avec les producteurs.
Les filières soutenues
La Manche excelle dans différentes filières en détenant la première place dans différentes productions : laitière, ostréicole, légumières… Par conséquent, les l’AOP cidre du Cotentin sera présente tout comme les Jardins de Normandie, Normandie Fraicheur Mer, le Comité régional de la conchyliculture et la section régiaonel, Normand-Lait… Les Jeunes agriculteurs seront également présents les trois premiers jours notamment avec leur vélo-barrate, créé pour le passage du Tour de France, mais qui séduit toujours autant. De nombreux invités devraient donner un coup de pédale, peut-être Bernard Cazeneuve, Premier ministre, qui s’était engagé à venir le lundi 27 février, jour de l’inauguration du stand Normandie, et journée de la Manche pour venir rencontrer les éleveurs.
Des espoirs de médailles
Des éleveurs qui seront aussi en compétition dans le hall 1. Un hall où les races vont se succéder sur le ring en espérant se distinguer. Et cette année, « nous sommes particulièrement ambitieux » sourit Pascal Ferey, président de la Chambre d’agriculture de la Manche. Parmi les Normandes inscrites, « nous retrouverons des animaux qui étaient dans le Top dix du Festival de l’élevage de Lessay ». Alors, le prix de la Championne sera très convoité. Les autres races ne sont pas en reste. « La qualité des élevages et des éleveurs est démontrée chaque année » assure le représentant du monde agricole. « C’est tout l’élevage manchois dans sa diversité » qui a rendez-vous à Paris.
Des retombées positives
En étant réuni avec les quatre autres départements normands dans un seul espace, sous la bannière de la Normandie, Philippe Bas est convaincu des retombées positives pour son département. « Cela permet à la Manche une plus grande lisibilité. Il n’y a rien à perdre à jouer collectif, mais plutôt tout à gagner ». Un avis partagé par Pascal Férey. « Cela permet de mieux valoriser nos produits et l’agroalimentaire. Le Salon constitue une véritable vitrine pour les participants. On devient puissant avec les autres ».
Rendez-vous à partir du 25 février à la porte de Versailles.