Mortalité des veaux
Loin d'être une fatalité
Mortalité des veaux
Les chiffres sont malheureusement très clairs : il y a trop de mortalité de veaux de moins de six mois dans la Manche, second département laitier de France, mais aussi dans le Calvados et l’Orne. Luc Durel, directeur-adjoint du GDS, enfonce le clou, “il n’y a pas de mystère, les maladies sont des classiques en la matière. Si les éleveurs mettent en oeuvre les mesures de prévention que nous préconisons, l’amélioration est notable, avec à la clé un meilleur EBE pour l’exploitation”.

Luc Durel, directeur-adjoint du GDS, “Lorsque les éleveurs modifient leurs installations, changent parfois l’alimentation, cela marche, la mortalité descend”.
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EC
En 2009, les GDS de Basse-Normandie ont suivi 108 élevages. “Nous en avions 43% à 25% de mortalité, 50% à 25,2% et 7% à 27,9%. Les plus atteints (7%) ont suivi à la lettre les prescriptions : la mortalité est descendue à 12,6%; Ceux à 25,2% ont plus ou moins appliqué les conseils avec pour conséquence une légère baisse (19% de mortalité). Enfin, quelques uns n’ont rien fait ou presque; la mortalité des veaux est quasiment inchangée”.
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