Olivier Tapin, nouveau directeur de l’abattoir de Carentan
Le nouvel abattoir de Carentan devrait démarrer à la fin du second trimestre 2021. Depuis le début novembre, un nouveau directeur, Olivier Tapin, a été recruté pour conduire à bien le chantier, et assurer la mise en œuvre de cet outil de proximité.
Le nouvel abattoir de Carentan devrait démarrer à la fin du second trimestre 2021. Depuis le début novembre, un nouveau directeur, Olivier Tapin, a été recruté pour conduire à bien le chantier, et assurer la mise en œuvre de cet outil de proximité.
Le chantier de l’abattoir de Carentan se poursuit. Il devrait être en service au cours de l’année 2021, « avant l’été », espère Jean-Claude Colombel, président de la communauté de communes de la baie du Cotentin (CCBDC). Si l’étude de faisabilité remonte à 2015, les étapes se sont enchainées, notamment le dossier « installation classée », qui a pris pas moins de 10 mois. Mais désormais, l’abattoir est bel et bien sorti de terre. Avec un coût proche de 9 millions d’euros et d’une capacité de 2 500 à 3 000 T, c’est un « outil de qualité et un abattoir de proximité », que les élus, avec la profession agricole, souhaitent ouvrir « au bénéfice des éleveurs », prévient l’élu.
Un challenge
Pour le nouveau directeur, Olivier Tapin, qui a pris ses fonctions début novembre, « c’est un challenge intéressant ». Ce Manchois d’origine a fait ses armes dans le milieu agroalimentaire en commençant pendant 10 ans chez Sovico (désormais Socopa) avant de prendre la direction de Florette à Lessay de 2011 à 2018. Après deux ans passés au Canada comme directeur des opérations chez Saladexpress, il est revenu sur ses terres natales. Et sa candidature spontanée a fait de lui « l’homme de la situation » pour conduire le chantier, suivre les travaux, constituer les équipes… « On part de zéro. Et l’objectif sera d’atteindre l’équilibre au bout de 12 à 18 mois », assure-t-il.
Bovins, porcs, veaux, ovins y seront abattus. « Comme tous les abattoirs publics, nous serons prestataire de services. Nous ne sommes pas là pour acheter. Il s’agit pour nous de répondre à la demande locale, et permettre aux éleveurs de limiter les déplacements pour leurs animaux », explique Olivier Tapin.
Créer une SCIC
Désormais, les élus, avec les différents partenaires et la profession agricole, convergent vers la création d’une SCIC (Société coopérative d’intérêt collectif). « Nous avons intérêt à travailler ensemble pour se doter d’un outil de qualité. Tous ensemble, nous allons réussir ce projet qui à termes permettra de distribuer et valoriser nos produits au plus près », assure Jean-Claude Colombel. Des discussions sont également engagées avec l’abattoir du sud manche, basé à Grandparigny, aux portes de Saint-Hilaire-du-Harcouët.