Brasseries artisanales
Un calendrier de l’Avent à bières
Les brasseurs manchois, impactés eux-aussi par la crise, lancent un calendrier de l‘Avent un peu plus lourd que les calendriers habituels. Les 24 bières locales à décapsuler permettront de patienter sous le sapin en très bonne compagnie.
Les brasseurs manchois, impactés eux-aussi par la crise, lancent un calendrier de l‘Avent un peu plus lourd que les calendriers habituels. Les 24 bières locales à décapsuler permettront de patienter sous le sapin en très bonne compagnie.
La Mont sauvage. En toute simplicité, Paul Vittecoq a choisi le nom du lieu-dit qu’il habite à Moon-sur-Elle pour baptiser sa bière. Loin des préoccupations de ses premières années de conseiller en végétal, cet ancien de la Chambre d’agriculture et de la Coop de Creully a établi sa micro-brasserie au cœur de sa maison, il y a trois ans. Après plusieurs années de recherches, il a calé sa recette. « Moi, ce que j’aime, ce sont les bières typées belges », moins amères que les IPA, une façon de se différencier du marché des bières locales aligné au goût pour anglais.
C’est aussi ce qui l’a poussé, avec treize confrères manchois, à proposer un calendrier de l’Avent, soit un carton de 24 bières, à ses clients. « L’objectif est de faire connaître les bières normandes », assure le brasseur, qui vend dans un rayon restreint de moins de trente kilomètres. Une manière de « faire des choses un peu différentes en temps de Covid », sourit-il. Le coffret est à récupérer chez son brasseur le plus proche, il peut aussi être livré. « Tout est vendu en réservation. Attention, ça part très vite », prévient-il.
Commandes frileuses
Le contexte est morose pour les brasseurs avec la fermeture des bars. Les marchés de Noël sur lesquels le brasseur effectue habituellement une part de son chiffre d’affaires ont été annulés. Le confinement n’incite pas non plus aux festivités habituelles de fin d’année, « tout le monde est frileux, les entreprises ne prévoient pas de repas de Noël ». Les cavistes, un des débouchés de la Mont sauvage, attendent eux aussi. Pour anticiper, Paul Vittecoq a décidé de fabriquer moins de bières de Noël cette année. « Je connais une progression tous les ans, je risque de ne pas en avoir cette année ». Il reste optimiste car les mois de mai et juin ont été bons et qu’il a peu de charges, « je pense à ceux qui ont réalisé de gros investissements ».
Au brasseur Quibois
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