Biodiversité
Vallée de la Touques, dans le Calvados : bientôt des cyclistes dans les champs ?
Biodiversité
L'Association pour la protection de l'environnement de la vallée de Saint-Julien-sur-Calonne, dans le Calvados, est sur le pied de guerre. Il y a quelques mois, elle a été avertie de la conduite d'une étude préalable menée par le Département du Calvados dans l'idée de construire une piste cyclable bordant la Touques et passant par plusieurs fermes.
Un projet de voie verte a été porté à connaissance d'exploitants de la Vallée de la Touques, ce qui inquiète l'association pour la protection de l'environnement de la vallée de Saint-Julien-sur-Calonne, zone inondable.
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Sébastien, Bernard et Séverine Aubry œuvrent au sein de l'association pour la protection de l'environnement de la vallée de Saint-Julien-sur-Calonne. Ils militent pour empêcher la construction d'une voie verte.
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L'actuelle piste cyclable de Pont-l'Évêque, près du lac, est devenue dangereuse suite à l'érosion des terres. "Elle est impraticable", commente l'association qui craint un sort similaire si la voie verte en bord de Touques voyait le jour.
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La piste envisagée serait composée de cailloux en relief. Elle serait clôturée, mais à proximité des bovins et de la ligne de train Lisieux-Deauville. L'association milite en faveur d'une piste le long de la RD48.
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L'association pour la protection de l'environnement de la vallée de Saint-Julien-sur-Calonne a travaillé sur plusieurs contre-projets, notamment la construction d'une piste cyclable sur la RD48.
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À Saint-Julien-sur-Calonne, près de Pont-l'Évêque, dans le Calvados, plusieurs fermes ont l'habitude d'être bercées par le va-et-vient des automobilistes et des trains. Située dans le fameux "triangle d'or" du Pays d'Auge, l'exploitation des Aubry, comme d'autres, a dû s'adapter aux changements topographiques de ces dernières décennies.
Elle est en effet bordée par l'autoroute A13 et la ligne de chemin de fer reliant Lisieux à Deauville. "Nous sommes la quatrième génération installée ici. À l'époque de la construction de l'A13, nous avons perdu 30 ha", confirme Bernard Aubry, retraité encore très actif.
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